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lundi 18 décembre 2017

La voleuse de livres (Markus Zusak)



Titre original: The book thief
Traduction: Marie-France Girod
Nationalité de l’auteur: Australienne
Editions Pocket (20 Mars 2008)
numéro 13441
632 pages
ISBN-10: 2266175963
ISBN-13: 978-2266175968
Genre: Drame
Lu le: 6 Décembre 2017
Ma note: 15/20
Film adapté en 2014 « La voleuse de livres »



Résumé/4ème de couverture:

Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est - ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres...

Mon avis:

            Ca y est j’ai enfin lu ce livre, que l’on peut peut-être presque considéré comme un classique ou un incontournable. Nombreux étaient les avis coup de coeur. Pour ma part, j’ai aimé ma lecture, mais on est loin du coup de coeur. Je n’ai pas été totalement happé par l’histoire, un peu trop construite de façon décousue à mon goût, et j’ai trainé en longueur ce livre. En revanche, j’ai aimé l’histoire en elle-même et avoir la Mort comme narrateur est très originale!

Points de vue/Critiques:

En commençant la lecture de « La Voleuse de livres », deux points particuliers et importants en ce qui concerne la narration frappent et seront présents jusqu’à la fin. Toute l’originalité se trouve là-dedans. Tout d’abord Markus Zusak a décidé de sortir des sentiers battus en choisissant, comme narratrice pour son histoire, un personnage unique, qui nous parle à la première personne: la Mort elle-même! Dès les premières pages du roman, nous découvrons donc l'histoire de Liesel mais aussi des autres personnages à travers les yeux de la Grande Faucheuse. Elle devient alors non seulement la narratrice du livre, mais aussi un personnage à part entière, que nous suivons au fil du livre. Cependant, elle reste tout de même un entité immatérielle, statut qui lui permet de voyager à travers le temps et l'espace, d'un personnage à l'autre de façon extrêmement fluide. Et se sont ces passages d’un moment à un autre qui sont très déroutants et qui me font dire que l’histoire est construite de façon assez décousue. Ainsi, par exemple, la Mort nous avance régulièrement à l‘avance ce qui va se passer pour untel, puis repart dans l’histoire du présent pour enfin arriver à cet évènement annoncé. Même si tout cela ne manque pas d’originalité encore une fois, on ne peut pas dire en revanche que le suspense et la surprise soient présentes.
La deuxième originalité est que l’on retrouve régulièrement de petites anecdotes ou précisions mises en avant par une typologie et une mise en page particulière. Je dois avouer que j’ai cherché en vain à quoi cela pouvait servir ou quel était peut-être leur point commun…

A côté de ces points originaux, l’histoire en elle-même est parfaite et nous plonge au coeur de l’Allemagne nazie. Mais encore là, on peut y voir deux petites choses singulières: pour un livre traitant (encore) de la Seconde Guerre Mondiale, l’auteur s’attarde là à nous exposer le point de vue de l’arrière et non pas du front, mais également du côté Allemand! Ainsi, nous suivons Liesel, réfugiée dans une famille modeste allemande vivant dans les quartiers populaires. Avec son ami Rudy, le quotidien va devenir de plus en plus difficile au fil des pénuries et privations grandissantes. Plus les jours passent, plus l'angoisse monte, et plus les craintes se multiplient. Même si les péripéties ne sont pas transcendantes, ce sont plutôt les personnages et les relations qu’ils entretiennent entre eux qui est à retenir. J’ai tout particulièrement apprécié le père adoptif de Liesel et tout l’amour paternel qu’il a envers elle et Max qui a plutôt une relation fraternelle avec la jeune fille. 

Avec les petites anecdotes, plusieurs petits points m’ont éloigné du coup de coeur. Malgré une histoire assez prenante, il faut avouer que certaines longueurs sont présentes et que l’on aimerait parfois appuyer sur l’accélérateur ou au moins avoir une action plus fracassante ou angoissante. De plus, pour certaines choses, l’auteur use et abuse d’expressions. Ainsi Ruby est toujours associé au « garçon aux cheveux blonds » ou encore « la rue Himmel », termes maintes et maintes fois répétés!

En bref:

            Un roman historique sur la Seconde Guerre Mondiale mais vu de l’intérieur et du côté Allemand. On retrouve aussi beaucoup d’originalité dans la mise en page et dans la narration. Cette dernière, en plus d’être singulière, peut-être déroutante et déconcertante. Pour ma part, elle m’a accordé trop de prévisibilité pour apprécier et plonger pleinement au coeur de l’histoire. Le roman reste tout de même une bonne lecture mais loin du coup de coeur, presque attendu.

Autour du livre:
  • Film « La voleuse de livres », réalisé par Brian Percival, sorti le 5 Février 2014 avec Geoffrey Rush dans le rôle de Hans Hubermann, Emily Watson dans le rôle de Rosa Hubermann et Sophie Nélisse dans le rôle de Liesel.




4 commentaires:

  1. Saluut! Je débarque sur ton blog et j'avoue: j'adore. Chroniques bien construites et pertinentes (j'ai été lire celles des livres que j'avais lus!). I'll be back! :)
    La voleuse de livres, je valide à 100 %: j'ai été assez déçue dans l'ensemble; je pense que ce livre a été largement survendu. J'ai traîné dans ma lecture et ce n'est pas bon signe. En revanche, comme toi, j'ai beaucoup aimé cette idée géniale de la Mort pour narratrice. Je trouvais ça plutôt politiquement incorrect et les premières pages m'ont conquise. Et puis, finalement... ça se tasse!
    Je n'ai pas encore vu le film... Il paraît qu'il est "mouais".
    Au plaisir de te relire,
    Tchuss

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    1. Hello, merci beaucoup pour ton petit message, j’espère que tu repassera souvent sur le blog et que tu continueras a passer un bon moment, en tout cas je ferais tout pour! ;)
      Heureuse de trouve quelqu'un avec ce même sentiment a propos de ce livre, qui comme tu le dis, se tasse au bout d'un moment. Pour ma part, j'ai vu le film il y a longtemps et il est, tout comme tu dit, "mouai" (je me souviens m’être dit qu'il aurait pu être génial puisque la base de l’histoire est intéressante mais il manque quelque chose, tout comme le livre). Je te dis a bientôt!

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  2. Un vrai coup de coeur pour moi, ce roman. L'une de mes meilleures lectures de 2015 et j'en garde encore un très bon souvenir. Après énormément d'hésitations (plusieurs années) c'est finalement cette superbe couverture des éditions Pocket qui a fini par l'emporter et je ne regrette pas.
    Qu'il y'ait eu peut-être un peu trop de surenchère autour du livre... oui, quand on y pense, c'est peut-être vrai. D'où la déception de certaines lecteurs, qui en attendaient plus. J'ai eu un peu ce ressenti avec le roman La Part des Flammes : j'étais persuadée que j'aurais un coup de coeur et finalement, je n'ai aimé que la première partie du roman. :/ L'essentiel est de trouver quand même des points positifs à sa lecture et de ne pas regretter. ;)

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    1. Oui parfois quand on a pas encore lu un livre dont beaucoup ont parlé (souvent en bien) autour de soi, c'est normal que l'on en attende beaucoup. En tout cas, quelque soit son ressenti, effectivement il y a toujours du positif et du bon à retirer d'un livre! ;)

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